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CHERIF, BLOGUEUR DU TCHAD 2.0
CHERIF, BLOGUEUR DU TCHAD 2.0
3 avril 2015

VIRÉE NOCTURNE A N’DJAMENA

S’il y a deux spots que je peux vous conseiller à Ndjaména, c’est le restaurant Layalina et le lounge (devenu boîte de nuit) l’Olympia. A cet effet, je vous propose une petite balade dans mon Ndjaména nocture, entre douceur orientale, cocktails sur mesure et fièvre musicale.

N’étant pas un « habitué » de la vie nocturne de Ndjaména et malgré les railleries des Tchadiens ayant passé quelques temps dans des pays étrangers, je trouve de quoi de me détendre durant mes soirées de week-end. Suivez-moi dans ce circuit nocturne d’une sobriété absolue !

chicha

     Sous un boukarou géant et sur fond de musique (parfois arabe, parfois variet’ française ou tubes africains), le restaurant libanais Layalina vous propose une carte simple de mets du pays du cèdre. Simple ne signifie pas forcément sans créativité.Entre les homos, les salades et les grillades il y a un choix assez large pour satisfaire même le plus exigeant des clients. Mais la ‘’touch’’ Layalina, c’est le chicha bar pour lequel certains Ndjaménois se déplacent expressément dans cet établissement situé dans le quartier de l’aéroport. Les fumoirs sont neufs et les braises vous sont proposées séparément afin de doser vous-même le rythme de votre dégustation narguilé. Hygiénique également, car les serveurs vous offre des pipes scellées. Ce qui est assez rare que pour être signalé. 5 000 francs quand même pour ce kiff oriental (sans le dîner)… Mais la qualité y est. Donc pas de regret ! Sans compter que le service (tant décrié au Tchad) ne vous mettra pas hors de vous comme c’est souvent le cas dans les restaurants de notre capitale.

Une fois sustenté, le noceur du vendredi (ou du samedi, c’est selon) peut, avant d’aller danser, faire une halte au Piano bar de l’hôtel La Résidence à quelques encablure du Layalina. Le Piano, tenu par Nadifa (« La beauté tchadienne » pour les férus de sa page Facebook), a tout d’un night-club sans en avoir les inconvénients – spacieux, fauteuils confortables, cocktails sur mesure.

Au delà de minuit trente, on se pointe à l’Olympia, dans une rue perpendiculaire à l’avenue Charles De Gaulles, pas loin de l’Amandine. Le service de sécurité est affable et rassurant – une rareté de plus. L’antre actuel des nuits ndjaménoises n’est pas très grand. Mais c’est juste ce qu’il faut pour ne pas transformer les lieux en coupe-gorge ou tripot. Sa piste de danse minuscule amplifie l’ambiance assurée de mains de maître par un DJ qui jongle à merveille avec les différents styles musicaux. Ce petit espace vous fera vous sentir, le temps d’une partie de la nuit, dans un night-club d’Abidjan ou de Doul’. En quelques mois, cet ancien restaurant-lounge, a vidé ses concurrents de leur clientèle la plus prisée. En conclusion ? L’Olympia c’est petit par la taille, mais costaud pour le reste. J’ose espérer que les gérants tiennent le rythme en renouvelant certaines choses afin de ne pas tomber dans la routine. Car les clubbers (même à Ndjam’) sont capricieux et se lassent vite…

Bonne soirée.

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