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CHERIF, BLOGUEUR DU TCHAD 2.0
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13 juin 2014

#CDM jour 1 : Un Brésil qui boitille

Dans une Arena Corinthians de Sao Paulo en finition, une cérémonie d’ouverture fade et une équipe du Brésil en demi-teinte opposé à la Croatie ont lancé la grande fête du football. Malgré les contestations sociales, le ballon rond reprend ses droits pour un mois de compétition qui s’annonce riche en émotion. 

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Le Brésil a été terne jeudi soir à Sao Paulo en match d'ouverture de la vingtième coupe du monde de football. A l’instar de la cérémonie d’ouverture d’ailleurs. Mais ça, ce n’est pas important. Les favoris locaux ont remporté cette rencontre initiale sur le score flateur de 3 buts à 1, mais n’ont pas du tout assuré, ni rassuré qui que ce soit. Ils étaient fébriles en défense (censée être la meilleure du monde avec le duo Thiago Silva/David Luiz). Le milieu de terrain n’a eu aucun impacte ni dans la récupération, ni dans la relance (à part Oscar, l’homme du match). Et l’attaque a, comme on s’y attendait, déçue. Le choix d’aligner Fred posait question. Le confirmer à la pointe n’a fait qu’accentuer les doutes. Même si sa simulation a piégée l’arbitre japonais de la rencontre et permis d’inscrire le second but. Cette décision de Luis félipe Scolari de titulariser l'ancien joueur lyonnais au centre du dispositif offensif a donné une attaque étrange à la Selecao. Hulk, dont la position préférentielle est dans l’axe, s’est retrouvé sur le flanc gauche. On le sentait un peu perdu. Heureusement pour cette équipe. Et pour le peuple brésilien qu’il existe une pépite nommée Neymar JR. Avec son doublé, il a donné un peu d’air à ses coéquipiers dans un match ou la pression semblait leur écraser les neurones. Pour preuves ? Les larmes à peine contenues de Thiago Silva. Les atermoiements du début de match de Paulinho. Les courses folles et sans rendement de Daniel Alves. L’incapacité pour Oscar d’accélérer balle au pied dans les premières minutes. Et bien évidement la faute de concentration de Marcelo qui a provoqué l’ouverture du score des Croates.

La pression

Des Croates qui, s’ils avaient cru en leurs chances, auraient pu gêner beaucoup plus les joueurs au maillot or. On ne refera pas l’histoire, mais que ce serait-il passé si Mandzukic n’était pas suspendu ? Son apport dans la surface de réparation aurait peut-être poussé à la faute la « meilleure » défense du monde. Heureusement pour la Selecao que le grand attaquant croate du Bayern était absent suite à un carton rouge écopé en novembre dernier lors du match retour de barrage contre l’Islande.

Les raisons que la plupart des observateurs mettent en avant pour expliquer cette performance en demi-teinte est la pression populaire que ressentaient les joueurs brésiliens. Cette poussée d’adrénaline était palpable hier soir et prévisible en soit. Mais pour arriver au bout de la compétition et remporter une sixième fois le trophée mondial il faudra que les 23 brésiliens puissent maîtriser ce qui les a handicapé hier soir à Sao Paulo. Au soir de la finale du 13 juillet, a supposé que les Brésiliens y soient, la tension, le stress et les attentes de la population seront encore plus grands. De loin supérieurs à ce qu’ils ont pu vivre contre la Croatie.  Si un premier match et sa « pression » logique les déboulonnent dans leur football, qu’en sera-t-il lors des matchs à éliminations directes. Il faut espérer pour les « cariocas » qu’ils réussissent à hausser leur niveau de jeu au second match.

Ce samedi, le Cameroun entre en lice face au Mexique. Deux équipes aussi inconstantes l’une que l’autre… Mais les deux questions qui reviennent logiquement pour les Lions indomptables est de savoir, tout d’abord, s’il y aura cette année une union sacrée autour de la star Samuel Eto’o. La seconde interrogation porte sur les 24 heures de retard accusées par la sélection lors de son départ pour le Brésil… Ce contretemps dans la préparation ne risque-t-il pas de perturber les lions ? Peu probable, car s’il y a une équipe que la pression n’effraie pas c’est bien la sélection camerounaise. Elle n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle est dos au mur. 

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